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  • Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
    dedans parfois je vois dans dix mille ans !
    Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
    soudain je me souviens quand j’étais soleil levant.
    Un vieux cerf s’étonne de me voir passer là
    se demandant sans doute si je suis déjà mort,
    d’autres temps d’autres lieux c’est un autre que moi
    qu’il a croisé par là.
    D’autres vents, d’autres dieux
    silhouettes fantômes, hordes sauvages,
    agonisant de n’avoir qu’une main à se tendre,
    nulle trace dans le fleuve où j’ai nagé un jour avec femme,
    où j’ai cru que l’amour était feu…
    Oui mais feu notre amour
    n’était que cendres au vent
    et l’aube ne m’éclaire que des suppositions.
    De silences en questions
    on construit son empire,
    et de châteaux de sable,
    et de rives en dérives,
    on dérive toujours,
    on essaie d’être roi ;
    on essaie d’être soi
    de sourires en soupirs,
    oui dans le lit des femmes
    qu’on prend et qu’on oublie,
    on s’oublie peu à peu
    avant qu’on nous oublie.
    On se croit loup des steppes
    quand on n’est que brebis,
    sans troupeau ni berger,
    sans étoile,
    halluciné ;
    sur la route un vieil homme s’en va à la rencontre
    d’un bien plus vieux que lui, et ce plus vieux c’est moi…
    Ou peut-être toi !
    Le vieil homme est assis sur un banc
    il fume une danseuse,
    je veux dire il fume une gitane,
    comme on fume le temps,
    je lui dis quelques mots.
    Il me répond les siens,
    on ne se comprend pas
    mais nous faisons semblant,
    tout en sachant tous deux
    qu’en commun nous avons
    la vielle dame en noir,
    qui nous attend ?
    Au-delà du brouillard c’est toujours le brouillard,
    dedans parfois je crois que je suis soleil levant,
    et mes rêves s’éteignent les uns après les autres
    à chaque pas de plus,
    c’est toujours un de moins
    au-delà du brouillard, c’est toujours le brouillard !
    Dedans parfois je vois dans dix mille ans !
    Et je pense aux enfants de nos petits enfants,
    que nous n’avons pas eus, mais qu’on aura demain
    si j’avais mes vingt ans,
    mais je n’ai pas d’enfant
    et je n’ai plus vingt ans,
    alors je marche seul
    comme un vieux régiment
    qui n’a plus de conquête,
    quand on est au sommet
    on ne peut que descendre
    ou apprendre à voler
    au-delà du brouillard !
    Au-delà du brouillard,
    sur la route un vieil homme
    s’en va à la rencontre
    d’un bien plus vieux que lui,
    et ce pluvieux c’est moi.
  • Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
    dedans parfois je vois dans dix mille ans !
    Au-delà du brouillard c’est encore le brouillard,
    soudain je me souviens quand j’étais soleil levant.
    Un vieux cerf s’étonne de me voir passer là
    se demandant sans doute si je suis déjà mort,
    d’autres temps d’autres lieux c’est un autre que moi
    qu’il a croisé par là.
    D’autres vents, d’autres dieux
    silhouettes fantômes, hordes sauvages,
    agonisant de n’avoir qu’une main à se tendre,
    nulle trace dans le fleuve où j’ai nagé un jour avec femme,
    où j’ai cru que l’amour était feu…
    Oui mais feu notre amour
    n’était que cendres au vent
    et l’aube ne m’éclaire que des suppositions.
    De silences en questions
    on construit son empire,
    et de châteaux de sable,
    et de rives en dérives,
    on dérive toujours,
    on essaie d’être roi ;
    on essaie d’être soi
    de sourires en soupirs,
    oui dans le lit des femmes
    qu’on prend et qu’on oublie,
    on s’oublie peu à peu
    avant qu’on nous oublie.
    On se croit loup des steppes
    quand on n’est que brebis,
    sans troupeau ni berger,
    sans étoile,
    halluciné ;
    sur la route un vieil homme s’en va à la rencontre
    d’un bien plus vieux que lui, et ce plus vieux c’est moi…
    Ou peut-être toi !
    Le vieil homme est assis sur un banc
    il fume une danseuse,
    je veux dire il fume une gitane,
    comme on fume le temps,
    je lui dis quelques mots.
    Il me répond les siens,
    on ne se comprend pas
    mais nous faisons semblant,
    tout en sachant tous deux
    qu’en commun nous avons
    la vielle dame en noir,
    qui nous attend ?
    Au-delà du brouillard c’est toujours le brouillard,
    dedans parfois je crois que je suis soleil levant,
    et mes rêves s’éteignent les uns après les autres
    à chaque pas de plus,
    c’est toujours un de moins
    au-delà du brouillard, c’est toujours le brouillard !
    Dedans parfois je vois dans dix mille ans !
    Et je pense aux enfants de nos petits enfants,
    que nous n’avons pas eus, mais qu’on aura demain
    si j’avais mes vingt ans,
    mais je n’ai pas d’enfant
    et je n’ai plus vingt ans,
    alors je marche seul
    comme un vieux régiment
    qui n’a plus de conquête,
    quand on est au sommet
    on ne peut que descendre
    ou apprendre à voler
    au-delà du brouillard !
    Au-delà du brouillard,
    sur la route un vieil homme
    s’en va à la rencontre
    d’un bien plus vieux que lui,
    et ce pluvieux c’est moi.