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Les passantes

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  • Je veux dédier ce poème
    À toutes les femmes qu'on aime
    Pendant quelques instants secrets
    À celles qu'on connaît à peine
    Qu'un destin différent entraîne
    Et qu'on ne retrouve jamais

    À celle qu'on voit apparaître
    Une seconde à sa fenêtre
    Et qui, preste, s'évanouit
    Mais dont la svelte silhouette
    Est si gracieuse et fluette
    Qu'on en demeure épanoui

    À la compagne de voyage
    Dont les yeux, charmant paysage
    Font paraître court le chemin
    Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
    Et qu'on laisse pourtant descendre
    Sans avoir effleuré la main

    À celles qui sont déjà prises
    Et qui, vivant des heures grises
    Près d'un être trop différent
    Vous ont, inutile folie
    Laissé voir la mélancolie
    D'un avenir désespérant

    Chères images aperçues
    Espérances d'un jour déçues
    Vous serez dans l'oubli demain
    Pour peu que le bonheur survienne
    Il est rare qu'on se souvienne
    Des épisodes du chemin

    Mais si l'on a manqué sa vie
    On songe avec un peu d'envie
    À tous ces bonheurs entrevus
    Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
    Aux coeurs qui doivent vous attendre
    Aux yeux qu'on n'a jamais revus

    Alors, aux soirs de lassitude
    Tout en peuplant sa solitude
    Des fantômes du souvenir
    On pleure les lèvres absentes
    De toutes ces belles passantes
    Que l'on n'a pas su retenir
  • [00:11.606]Je veux dédier ce poème
    [00:15.747]À toutes les femmes qu'on aime
    [00:19.903]Pendant quelques instants secrets
    [00:28.310]À celles qu'on connaît à peine
    [00:32.185]Qu'un destin différent entraîne
    [00:37.415]Et qu'on ne retrouve jamais
    [00:43.359]…
    [00:45.371]À celle qu'on voit apparaître
    [00:49.319]Une seconde à sa fenêtre
    [00:53.820]Et qui, preste, s'évanouit
    [01:02.203]Mais dont la svelte silhouette
    [01:05.795]Est si gracieuse et fluette
    [01:11.713]Qu'on en demeure épanoui
    [01:16.706]…
    [01:18.712]À la compagne de voyage
    [01:22.971]Dont les yeux, charmant paysage
    [01:27.045]Font paraître court le chemin
    [01:35.338]Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
    [01:39.352]Et qu'on laisse pourtant descendre
    [01:45.177]Sans avoir effleuré la main
    [01:49.907]…
    [01:52.529]À celles qui sont déjà prises
    [01:56.700]Et qui, vivant des heures grises
    [02:00.901]Près d'un être trop différent
    [02:09.072]Vous ont, inutile folie
    [02:13.055]Laissé voir la mélancolie
    [02:18.187]D'un avenir désespérant
    [02:23.743]…
    [02:26.592]Chères images aperçues
    [02:30.359]Espérances d'un jour déçues
    [02:34.881]Vous serez dans l'oubli demain
    [02:43.151]Pour peu que le bonheur survienne
    [02:46.791]Il est rare qu'on se souvienne
    [02:51.461]Des épisodes du chemin
    [02:57.119]…
    [02:59.836]Mais si l'on a manqué sa vie
    [03:03.564]On songe avec un peu d'envie
    [03:07.932]À tous ces bonheurs entrevus
    [03:16.193]Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
    [03:20.349]Aux coeurs qui doivent vous attendre
    [03:24.897]Aux yeux qu'on n'a jamais revus
    [03:30.240]…
    [03:33.272]Alors, aux soirs de lassitude
    [03:37.077]Tout en peuplant sa solitude
    [03:41.385]Des fantômes du souvenir
    [03:49.820]On pleure les lèvres absentes
    [03:53.634]De toutes ces belles passantes
    [03:58.277]Que l'on n'a pas su retenir