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Air de l'asile

Nelligan专辑

  • Tout au bout d’une route en un lieu solitaire
    S’eleve un batiment decrepit et severe
    Ou des ames perdues en un cortege lent
    Coulent des jours sans fin au parfum indolent.
    Un parfum indolent, une odeur deletere
    Parcourt les corridors de ce sejour austere
    Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
    Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord
    Et il y a ce trou qu’on appelle le dortoir
    Et que vous partagez sans jamais le vouloir
    Avec des ames mortes et des esprits dements
    Dont vous sentez l’appel dechirant
    Il ne vous reste plus pour eviter le pire
    Que les medicaments qui soulagent et font rire
    Ces douteux paradis au’on dit artificiels
    Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
    Ces douteux paradis au’on dit artificiels
    Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
    Sont une panacee, un baume empoisonne
    Qui efface les heures des damnes!
    Un parfum indolent, une odeur deletere
    Parcourt les corridors de ce sejour austere
    Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
    Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord.
  • [00:07.11]Tout au bout d’une route en un lieu solitaire
    [00:14.58]S’eleve un batiment decrepit et severe
    [00:22.23]Ou des ames perdues en un cortege lent
    [00:29.79]Coulent des jours sans fin au parfum indolent.
    [00:42.26]Un parfum indolent, une odeur deletere
    [00:50.02]Parcourt les corridors de ce sejour austere
    [00:57.59]Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
    [01:05.52]Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord
    [01:17.71]Et il y a ce trou qu’on appelle le dortoir
    [01:25.57]Et que vous partagez sans jamais le vouloir
    [01:33.03]Avec des ames mortes et des esprits dements
    [01:40.43]Dont vous sentez l’appel dechirant
    [02:00.59]Il ne vous reste plus pour eviter le pire
    [02:08.19]Que les medicaments qui soulagent et font rire
    [02:16.84]Ces douteux paradis au’on dit artificiels
    [02:24.28]Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
    [02:36.63]Ces douteux paradis au’on dit artificiels
    [02:44.34]Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
    [02:51.41]Sont une panacee, un baume empoisonne
    [02:58.85]Qui efface les heures des damnes!
    [03:20.38]Un parfum indolent, une odeur deletere
    [03:28.39]Parcourt les corridors de ce sejour austere
    [03:36.72]Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
    [03:44.83]Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord.