Dans la petite rue, La rue d? serte et nue Qui sent le ciel mouill?, Le pav? du faubourg, J'ai vu deux amoureux Qui m'ont tellement? mue, Deux amants merveilleux,? merveill? s d'amour. Ils marchaient lentement Avec les yeux mi-clos, Se tenant par la main Et sans dire un seul mot. Ils ne m'ont m? me pas vue En passant pr? s de moi Tant leur nuit? tait belle Et constell? e de joie. Les amants merveilleux, L'extase dans les yeux Marchaient comme s'ils portaient en eux Un tr? sor fabuleux, Presque miraculeux: Cette immense fortune d'? tre deux. On sentait leur amour Bien plus qu'aucun soleil Qui semblait illuminer le ciel. De voir tant de bonheur, J'en avais presque peur. Je ne croyais pas une chose pareille. Les amants merveilleux, L'extase dans les yeux, Au plus profond d'eux-m? mes entendaient, Entendaient une musique, La musique path? tique De leur c? ur, de leurs c? urs qui battaient. Oh, comme ils s'embrassaient, S'embrassaient dans la rue, La petite rue d? serte et nue Puis ils ont disparu En marchant lentement Dans la nuit, effac? s par le vent. Alors, tout? perdue, J'ai couru, j'ai couru Vers ton c? ur et vers tes bras tendus Et, contre toi, blottie, Mon amour, j'ai compris Que nous? tions aussi... Des amants merveilleux...
Dans la petite rue, La rue d? serte et nue Qui sent le ciel mouill?, Le pav? du faubourg, J'ai vu deux amoureux Qui m'ont tellement? mue, Deux amants merveilleux,? merveill? s d'amour. Ils marchaient lentement Avec les yeux mi-clos, Se tenant par la main Et sans dire un seul mot. Ils ne m'ont m? me pas vue En passant pr? s de moi Tant leur nuit? tait belle Et constell? e de joie. Les amants merveilleux, L'extase dans les yeux Marchaient comme s'ils portaient en eux Un tr? sor fabuleux, Presque miraculeux: Cette immense fortune d'? tre deux. On sentait leur amour Bien plus qu'aucun soleil Qui semblait illuminer le ciel. De voir tant de bonheur, J'en avais presque peur. Je ne croyais pas une chose pareille. Les amants merveilleux, L'extase dans les yeux, Au plus profond d'eux-m? mes entendaient, Entendaient une musique, La musique path? tique De leur c? ur, de leurs c? urs qui battaient. Oh, comme ils s'embrassaient, S'embrassaient dans la rue, La petite rue d? serte et nue Puis ils ont disparu En marchant lentement Dans la nuit, effac? s par le vent. Alors, tout? perdue, J'ai couru, j'ai couru Vers ton c? ur et vers tes bras tendus Et, contre toi, blottie, Mon amour, j'ai compris Que nous? tions aussi... Des amants merveilleux...