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  • On s’est connus un matin
    station Quatre-Septembre
    Reconnus dès le lendemain
    pour aller boire un café ensemble
    On en a fait du chemin
    du moins il me semble
    Depuis le premier verre de vin
    au dernier baiser sans la langue
    On a connu les arrières-cours les frimas de décembre
    Les ingénues qui portent court
    qui font du pied aux pieds tendres
    Les nuits moites allongés sur le coco et la cendre
    Le vin chenu la misère nue
    mais quel bonheur ensemble
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    On s’est perdus un matin
    station Quatre-Septembre
    Éperdus ivres de ce vin
    qui vous fait les yeux en amande
    On a rasé quelques murs
    toi levé quelques jambes
    Eu des pensées bien saugrenues
    dire adieu à ces grands ensembles
    Adieu nuits tendres adieu caresses
    adieu lait à l’amande
    Adieu relative allégresse de prendre un café ensemble
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    j’en pleurerai encore
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    Même au siècle prochain
    Même au siècle prochain
    j’en pleurerai encore

  • [00:09.02]On s’est connus un matin
    [00:19.91]station Quatre-Septembre
    [00:21.90]Reconnus dès le lendemain
    [00:24.13]pour aller boire un café ensemble
    [00:26.84]On en a fait du chemin
    [00:29.18]du moins il me semble
    [00:30.73]Depuis le premier verre de vin
    [00:32.86]au dernier baiser sans la langue
    [00:35.67]On a connu les arrières-cours les frimas de décembre
    [00:39.57]Les ingénues qui portent court
    [00:41.96]qui font du pied aux pieds tendres
    [00:44.74]Les nuits moites allongés sur le coco et la cendre
    [00:48.65]Le vin chenu la misère nue
    [00:50.80]mais quel bonheur ensemble
    [00:53.91]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [00:58.09]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [01:02.72]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [01:07.21]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [01:20.25]On s’est perdus un matin
    [01:22.21]station Quatre-Septembre
    [01:23.92]Éperdus ivres de ce vin
    [01:26.12]qui vous fait les yeux en amande
    [01:28.83]On a rasé quelques murs
    [01:31.15]toi levé quelques jambes
    [01:32.80]Eu des pensées bien saugrenues
    [01:35.17]dire adieu à ces grands ensembles
    [01:37.77]Adieu nuits tendres adieu caresses
    [01:39.98]adieu lait à l’amande
    [01:41.70]Adieu relative allégresse de prendre un café ensemble
    [01:47.26]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [01:52.74]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [01:56.33]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [02:00.45]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [02:11.55]j’en pleurerai encore
    [02:22.71]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [02:36.06]Même au siècle prochain j’en parlerai encore
    [02:40.66]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [02:45.06]Même au siècle prochain j’en pleurerai encore
    [03:03.10]Même au siècle prochain
    [03:06.35]Même au siècle prochain
    [03:10.05]j’en pleurerai encore
    [03:17.21]