Pour cette drôle de barque qu'un jour nous avons prise Ne croyant plus qu'en nous et en nos lois habilles Toi et moi qui embarque quittant la terre promise Dont les amours se nouent en un destin fragile Pour ce drôle de navire qui fut notre refuge Où nos corps bousculés se croyaient immortels Nous attendant au pire affrontant les déluges Nos joies miraculées de cris antes éternels Je te quitte Pour les subtiles nuances de nos doutes éclairés Le serment de nos cœurs et nos routes bohémiennes Pour nos belles divergences et nos complexités Pour l'infini bonheur de ta peau sur la mienne Pour toutes nos expériences savamment excitées Nos fumés et nos cames, nos jeux électrisants Pour notre adolescence qu'ensemble on a quitté Pour l'homme et pour la femme que nous sommes à présent Je te quitte Pour nos puissantes querelles qui nous brûlèrent les ailes Nos tendresses officielles et nos fuites instinctives Pour ces instants mortels de vrai bonheur bordel ! A contempler le ciel claquant d'étoiles furtives Pour ce grand firmament patiemment dessiné Et pour ce ciel vivant où nous nous sommes planqués Pour les nombreux tourments si souvent contournés Et pour tous les suivants où tu vas me manquer Je te quitte Je te quitte
Pour cette drôle de barque qu'un jour nous avons prise Ne croyant plus qu'en nous et en nos lois habilles Toi et moi qui embarque quittant la terre promise Dont les amours se nouent en un destin fragile Pour ce drôle de navire qui fut notre refuge Où nos corps bousculés se croyaient immortels Nous attendant au pire affrontant les déluges Nos joies miraculées de cris antes éternels Je te quitte Pour les subtiles nuances de nos doutes éclairés Le serment de nos cœurs et nos routes bohémiennes Pour nos belles divergences et nos complexités Pour l'infini bonheur de ta peau sur la mienne Pour toutes nos expériences savamment excitées Nos fumés et nos cames, nos jeux électrisants Pour notre adolescence qu'ensemble on a quitté Pour l'homme et pour la femme que nous sommes à présent Je te quitte Pour nos puissantes querelles qui nous brûlèrent les ailes Nos tendresses officielles et nos fuites instinctives Pour ces instants mortels de vrai bonheur bordel ! A contempler le ciel claquant d'étoiles furtives Pour ce grand firmament patiemment dessiné Et pour ce ciel vivant où nous nous sommes planqués Pour les nombreux tourments si souvent contournés Et pour tous les suivants où tu vas me manquer Je te quitte Je te quitte