Dans un boudoir, introduisez un cœur bien tendre Sur canapé, laissez s'asseoir et se détendre Versez une larme de porto Et puis mettez-vous au piano Jouez Chopin Avec dédain Égrenez vos accords Et s'il s'endort Alors là, jetez-le dehors Le second soir, faites revenir ce cœur bien tendre Faites mijoter trois bons quarts d'heure à vous attendre Et s'il n'est pas encore parti Soyez-en sûr, c'est qu'il est cuit Sans vous trahir Laissez frémir Faites attendre encore Et s'il s'endort Alors là, jetez-le dehors Le lendemain, il ne tient qu'à vous d'être tendre Tamisez toutes les lumières et sans attendre Jouez la farce du grand amour Dites « jamais », dites « toujours » Et consommez Sur l'canapé Mais après les transports Ah ! s'il s'endort Alors là, foutez-le dehors !
Dans un boudoir, introduisez un cœur bien tendre Sur canapé, laissez s'asseoir et se détendre Versez une larme de porto Et puis mettez-vous au piano Jouez Chopin Avec dédain Égrenez vos accords Et s'il s'endort Alors là, jetez-le dehors Le second soir, faites revenir ce cœur bien tendre Faites mijoter trois bons quarts d'heure à vous attendre Et s'il n'est pas encore parti Soyez-en sûr, c'est qu'il est cuit Sans vous trahir Laissez frémir Faites attendre encore Et s'il s'endort Alors là, jetez-le dehors Le lendemain, il ne tient qu'à vous d'être tendre Tamisez toutes les lumières et sans attendre Jouez la farce du grand amour Dites « jamais », dites « toujours » Et consommez Sur l'canapé Mais après les transports Ah ! s'il s'endort Alors là, foutez-le dehors !