Ma force Au pied d’une montagne Je me suis levée J’ai dû mener des compagnes Pour la soulever Et j’ignorais pouvoir de mes doigts la bouger Jusqu’au moment où je l’ai fait J’ai versé tant de larmes Avant de les sécher Et d’en façonner mes armes Pour ne plus tomber J’ai jamais voulu croire qu’on me consolerait Jusqu’à me voir me relever Si j’ai connu des moments d’émoi Ou s’est abimée mon écorce Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force, quelle était ma force Avant la route et ses entorses Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force, quelle était ma force La plus belle lumière Qu’on m’avait donnée La vie en fit un enfer Et j’ai dû l’oublier En ce temps j’ignorais que le corps n’oublie pas Mais qu’on peut avancer si l’on veut, si l’on croit Les épaules écrasées Par le poids de la pluie Quand se couvre l’été Que le bleu se fait gris Tout ce temps j’ignorais que j’avais le soleil Tout au l’onde mon cœur, qu’il faisait des merveilles Si j’ai connu des moments d’émoi Ou s’est abimée mon écorce Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force, quelle était ma force Avant la route et ses entorses Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force, quelle était ma force Si j’ai connu des moments d’émoi Ou s’est abimée mon écorce Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force Si j’ai connu des moments d’émoi Ou s’est abimée mon écorce Au fond de moi je ne savais pas Quelle était ma force, quelle était ma force Au fond de moi Je ne savais pas Au fond de moi Au fond de moi Avant la route et ses entorses Quelle était ma force, quelle était ma force Quelle était ma force